L'isolation en RE2020 : Seuils / Épaisseur d'isolants

Isolation des parois opaques (murs, toiture, planchers) :

- Les murs extérieurs doivent avoir une résistance thermique élevée (R), généralement supérieure à 4 m²·K/W. Cela implique une isolation plus épaisse ou de meilleure qualité par rapport à ce qui était requis sous la RT2012.

- La toiture doit également avoir une résistance thermique élevée, souvent supérieure à 8 m²·K/W, pour minimiser les pertes de chaleur en hiver et les gains de chaleur en été.

Les planchers bas (sur terre-plein ou sur vide sanitaire) doivent être bien isolés, avec une résistance thermique supérieure à 4 m²·K/W.

Isolation des parois vitrées (fenêtres, portes-fenêtres) :

Les fenêtres et autres ouvertures vitrées doivent avoir un coefficient de transmission thermique (Uw) bas, idéalement inférieur à 1,3 W/m²·K. Cela peut être atteint par l'utilisation de double ou triple vitrage avec des menuiseries à rupture de pont thermique.

Traitement des ponts thermiques :

La RE2020 impose un traitement rigoureux des ponts thermiques, ces zones où la chaleur peut s'échapper plus facilement. Les ponts thermiques linéiques (liaisons entre murs et planchers, murs et toitures, etc.) doivent être limités, avec un coefficient de déperdition linéique global inférieur à 0,28 W/(m².K).

Étanchéité à l'air :

L'étanchéité à l'air est une composante essentielle de la RE2020. La perméabilité à l'air des bâtiments doit être inférieure à 0,6 m³/h/m² pour les maisons individuelles, ce qui nécessite une attention particulière à la qualité de la mise en œuvre des matériaux d'isolation et des systèmes d'étanchéité.

Confort d'été :

Pour éviter les surchauffes estivales, la RE2020 impose également des mesures visant à assurer le confort d'été, comme l'utilisation de protections solaires (volets, stores, brise-soleil), la conception bioclimatique (orientation, inertie thermique) et des systèmes de ventilation efficaces.